En ce 21e siècle, l’humanité fait face à beaucoup de défis colossaux qui sont devenus chroniques et structurels. Parmi ceuxci on peut citer la corruption qui est le principal obstacle au développement économique et social dans le monde. La corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction avec une ou plusieurs personnes dont le dessein, pour le corrupteur est d’obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu est d’obtenir une rétribution en échange de sa complaisance.
Elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu ou à l’enrichissement de l’organisation corruptrice. (Wikipedia) Chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots de vin tandis que quelque 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés. Le Programme des Nations Unies pour le Développement estime que, dans les pays en développement, le montant des fonds soustraits de leur destination par la corruption est 10 fois plus élevé que celui de l’aide publique au développement (APD).
S’agissant de la lutte contre la corruption, plusieurs institutions, ONG et citoyens conjuguent leurs efforts dans le but de mettre fin à ce fléau. Cependant, ces efforts tant consentis n’atteignent pas les effets escomptés en raison de plusieurs obstacles. En effet, dans les faits, selon le magistrat Eric Alt, « les actions judiciaires se heurtent souvent à l’hostilité des gouvernements.